Merkzetterl
Das Merkzetterl ist leer.
Das Einkaufssackerl ist leer.
Kostenloser Versand möglich
Kostenloser Versand möglich
Bitte warten - die Druckansicht der Seite wird vorbereitet.
Der Druckdialog öffnet sich, sobald die Seite vollständig geladen wurde.
Sollte die Druckvorschau unvollständig sein, bitte schliessen und "Erneut drucken" wählen.
Le Corporatisme, stade ultime du capitalisme
ISBN/GTIN

Le Corporatisme, stade ultime du capitalisme

E-BookEPUBDRM AdobeE-Book
Verkaufsrang18791inLiteraturwissenschaft
EUR8,49

Beschreibung

. Le corporatisme français est à nouveau accusé d'impotence, de gaspillage, on le traite de tue-la-croissance, d'ennemi du pouvoir d'achat, de somnifère criminogène. Cette vindicte le laisse froid, comme d'habitude au cours de sa longue vie. Qu'il soit loué, vilipendé ou simplement négligé, « notre » corporatisme n'a cessé d'affirmer une très belle et invulnérable santé. Dès sa naissance, sa fonction est claire : assurer l'ordre social à l'intérieur d'un espace géographique, concilier les intérêts individuels dont le contenu est indissociable de l'exercice d'un métier, et un intérêt collectif dont l'assurance est confiée au pouvoir politique. De sa naissance moyenâgeuse à la fin de son adolescence, il vit à l'ombre d'une monarchie dont il constitue le socle économique et social. Le corporatisme institue les métiers, lieux des solidarités, mais aussi des affrontements, pour interlocuteurs permanents d'un pouvoir politique chargé de pallier leurs carences éventuelles, d'arbitrer leurs conflits et d'assurer les meilleures conditions à la réalisation de leurs projets. Le destin du capitalisme mondial triomphant est tout à la fois l'industrialisation généralisée, encore plus l'informatisation, l'inévitable ploutocratie que porte en elle la prolifération de fortunes considérables, l'exclusion aussi, bien sûr, mais plus encore le corporatisme, indispensable à une stabilité sociale qui dépend de la classe moyenne, de cette immense armée d'employé(e)s adonnés à des métiers de plus en plus spécialisés et, pour certains, imprévisibles dans un futur plus ou moins éloigné. Le corporatisme n'a jamais été ni suprême, ni supérieur, et il ne le sera jamais. Il lui suffira d'être le stade ultime du capitalisme triomphant dont il fut le prolégomène avant l'industrialisation, et dont il sera l'héritier une fois apaisée la violence nécessaire à toute création, fût-elle de valeur. Le capitalisme est condamné à n'être qu'une transition, d'autant moins durable que son succès sera général et rapide. Après tout, le profit intelligent ne devient-il pas rente ? Et le progrès technique, né du génie de quelques-uns, incorporé et propagé à l'ensemble des peuples de la planète, n'a-t-il pas pour raison essentielle, voire unique, de démocratiser le sort enviable des rentiers, actifs et inactifs, assurés de la stabilité de leur condition ? Le bref et brillant essai d'Alain Cotta scrute les mille et une adaptations du corporatisme après l'abrogation des corporations par la loi le Chapelier sous la Révolution, ses résurgences et ses redéploiements sous la révolution industrielle, son précaire triomphe sous les fascismes allemand et italien, sous Pétain, sa routinière continuation après guerre et son ultime métamorphose avec l'abaissement des barrières et la globalisation, où les excès du marché et les insuffisances d'une régulation languide continuent de lui assurer une tranquille prévalence
Weitere Beschreibungen

Details

Weitere ISBN/GTIN9782213641447
ProduktartE-Book
EinbandE-Book
Epub-TypEPUB
Format HinweisDRM Adobe
FormatE101
Verlag
Erscheinungsdatum17.09.2008
ReiheEssais
SpracheFranzösisch
Dateigröße75 Kbytes
Artikel-Nr.40719682
Weitere Details

Reihe

Bewertungen

Autor

Diplômé d'HEC, docteur ès sciences économiques et agrégé en droit, Alain Cotta, est professeur d'économie à Paris-Dauphine. Il a notamment publié, aux éditions Fayard, Le Capitalisme dans tous ses états (1991), La Société ludique (1993), L'Ivresse et la Paresse (1998), Une Glorieuse stagnation (2003), Les Quatre Piliers de la science économique, avec Coralie Calvet (2005) et Le Rose ou le noir : Deux scénarios pour 2050 (2006).Photo : © John Foley/Olympe